La machine qui vient est un ensemble spectaculaire de trois pièces de Christophe d’Hallivillée montées en triptyque et prévues pour être modulables.
Triptyque
Dans la neige électronique avec la machine qui vient, kapital_ et g8 : trois volets, trois « monologues » qui s’articulent entre eux. En agissant par transparence, par superposition, la parole communique d’un volet à l’autre, des lambeaux sont répétés, déformés, retravaillés, des gestes se reforment. Éléments séparés dans le temps, qui se complètent, se répondent, s’enrichissent. Les trois acteurs, porteurs chacun d’un des » monologues « , sont toujours présents, en chair, en image ou en absence. Ils sont accompagnés d’un dispositif scénographique composé de surfaces de projection carrées, qui dans leur épaisseur sont à la fois transparentes et opaques. Objets de taille humaine, modulés, déplacés d’un volet à l’autre, qui capturent les images, filtrent leurs couleurs, les décomposent. Objets présents qui nous regardent. Ces pièces se font écho tout en restant autonomes. Elles peuvent être jouées séparément.
dans la neige électronique avec la machine qui vient, création juin 2003
kapital_ création, septembre 2004
g8, création octobre courant 2006
Modulable
La machine qui vient est conçue pour pouvoir s’inscrire dans des salles de spectacle “traditionnelles” mais aussi dans des lieux non prévus pour le théâtre (hangars, écoles, gymnases, usines, terrains de sport… lieux désaffectés ou encore vivants).
Cette démarche de déplacement territorial de l’événement spectaculaire n’est pas un rejet de la situation théâtrale mais, au contraire, une volonté de souligner cette situation en la recréant ailleurs, de se mettre dans cette situation par choix, et non plus par habitude.